1993 : Le Mac LC475 et A Contrario
6 juillet 1993La claque, le choc : je suis allé sur Internet.
18 septembre 1994Nous sommes en 1994.
J’ai 22 ans.
Aujourd’hui, je vais entrer dans un monde nouveau.
Car j’ai acheté un modem 56K US Robotics qui fait également Fax.
Je vais brancher cet outil, via un câble SCSI, sur mon Macintosh LC475 tout neuf.
Ses caractéristiques sont époustouflantes :
processeur : Motorola 68LC040 24/32 bit cadencé à 25 MHz
bus système 32 bit à 25 MHz
ROM : 1 Mo
RAM : 4 Mo, extensible à 36 Mo
8 Kio de mémoire cache de niveau 1
disque dur SCSI de 80, 160 ou 230 Mo
lecteur de disquette « SuperDrive » 1,44 Mo 3,5″
mémoire vidéo : 512 Ko de type VRAM, extensible à 1 Mio
résolutions supportées :
512 × 384 en 16 bit
640 × 480 en 8 bit (16 bit avec 1 Mio de VRAM)
832 × 624 en 8 bit (16 bit avec 1 Mio de VRAM)
1024 × 768 en 4 bit (8 bit avec 1 Mio de VRAM)
1152 × 870 en 4 bit (8 bit avec 1 Mio de VRAM)
slots d’extension:
1 slot LC PDS
1 connecteur mémoire SIMM 72 broches (vitesse minimale : 80 ns)
2 connecteurs VRAM
connectique:
1 port SCSI (DB-25)
2 ports série (Mini Din-8)
1 port ADB
sortie vidéo VGA DB-15
sortie son : stéréo 8 bit
entrée audio : mono 8 bit
haut-parleur mono intégré
dimensions : 7,4 × 31,0 × 38,9 cm
poids : 4,0 kg
alimentation : 50 W
systèmes supportés : Système 7.1 à 8.1
A ce stade, je vais donc être épaulé par une technologie ultra rapide, sérieuse et diablement efficace.
J’ai reçu une enveloppe avec des codes d’accès pour ce service américain d’accès au réseau qui s’appelle Compuserve.
Je ne m’étais pas abonné à ce service avant puisqu’il fallait, jusqu’au mois dernier, se connecter sur un serveur aux Etats Unis, ce qui allait gréver fortement la note de France Télécom et l’humeur de mes parents chez qui je vis.
Une fois tout branché et en place, promis, je vous raconte…